Dogville

DOGVILLE

de Lars Van Trier

Oh mon dieu quel film! Un décor réduit a un plateau, une ville sans mur, ni fenètre... avec pour seul contact avec l'intérieur des simples bruits de portes... Très troublé au début, on s'intègre vite à la mise en scène... C'est vrai quand on y réfléchi... pourquoi utiliser un décor surchargé alors que la seule chose qui nous intéresse dans ce film est la nature profonde de l'être humain ? Et oui, ce film relate la profondeur de l'être humain... et il n'y a pas de quoi en etre fière...

Dans les années trente, des coups de feu retentissent un soir dans Dogville, une petite ville des Rocheuses. Grace, une belle femme terrifiée, monte en courant un chemin de montagne où elle fait la rencontre de Tom, un jeune habitant de la bourgade. Elle lui explique qu'elle est traquée par des gangsters et que sa vie est en danger. Encouragée par Tom, la population locale consent à la cacher, en échange de quoi Grace accepte de travailler pour elle.
Lorsqu'un avis de recherche est lancé contre la jeune femme, les habitants de Dogville s'estiment en droit d'exiger une compensation, vu le risque qu'ils courent à l'abriter. Mais la pauvre Grace garde en elle un secret fatal qui leur fera regretter leur geste...

J'aimerais vous raconter toute l'histoire tellement celle ci à pu me poigner... C'est à travers 2h45 de film, coupé en 9 chapitres et un prologue, que l'on découvre une fable très sombre qui illustre malheureusement de façon lucide les pires travers de nos sociétés humaines et des individus qui les composent : lâcheté, mensonge, égoïsme, perversité, violence, cruauté... On ne ressort pas insensible de ce film, c'est impossible! Cett façon des gens de profiter de l'innocence d'autrui, du malheur de son prochain est une valeur de l'homme que nul ne peut nier... On reste attaché au sort de Grace comme on veut sortir d'un cauchemard... le cauchemard de la nature humaine....

Lars Van Trier nous donne ici un chef d'oeuvre, sélection officielle du festival de Cannes 2003, un film qui marque profondément , et ceci est peu dire... Nicole Kidman est sensationnelle et éblouissante... et on ne peut se délier d'elle du début jusqu'à la fin... Elle est extra! Un clin d'oeil aussi à Paul Bettany (que j'adore!) qui gère royalement son rôle si déroutant, mystérieux, qu'on a du mal à comprendre... et qui va même réussir à nous faire du mal, à nous spectateurs... mais je ne raconterais rien de l'histoire! (Notons tout de même une quantité impressionnante d'erreurs de scripte, à se demander même si cele n'est pas fait exprès???)

Je le répete, c'est un chef d'oeuvre, un chef d'oeuvre monstrueusement vrai...

J'ai rien compris à cette phrase :

Citation :: Cett façon des gens de profiter de l'innocence d'autrui, du malheur de son prochain est une valeur de l'homme que nul ne peut nier

Peux tu me l'expliquer pleaaaaase ?

Alors... Bon va voir le film est tu comprendras! lol bon je vais pas te laisser en plan...

Partons dans une belle et profonde réflexion philosophique...
Chaque homme recherche le bonheur et le désir ardument... personne ne peut le nier. C'est pour cela que, malgré qu'on puisse ne dire, on est toujours plus ravi et fière quand on peut s'estimer plus heureux que son voisin... On gagne un tournoi, un championnat, un concour, nous nous estimons heureux d'avoir vaincu nos adversaires! Adversaires qui, au statut de perdants, paraitront a vos yeux des personnes qui grace a leur défaits, leurs malheurs, vous avez triomphé, et vous a rendu heureux! En chaque homme on ne peut nier qu'il y a une part de sadisme qui fait que pour son bonheur personnel, on aime voir le malheur de l'autre... bien sur! Bien sur je dirais pas que cette notion de l'homme est catégorique, mais quand on observe attentivement chaque petit moment de la vie, on s'appercoit qu'il y a une grande part de réalité... le sport n'est-il pas bassé sur ce principe?
Bon bref voilà un peu la démonstration de quoi s'en retourne ma réflexion... dans ce film justement, Grace, l'héroïne, arrive dans un petit village perdu au milieu de la montagne et demande l'asil... elle va devenir dépendant d'eux... jusqu'au moment où les habitants vont commencer à profiter de sa dépendance, de son malheur, de sa gentillesse... jusqu'à lui infliger les plus horribles tortures...
L'instinct animal devient plus fort que la raison... Un plaisir, un soulagement, un bonheur à porter de main et pourtant inaxessible par la raison fini par les rendre inhumain... les pulsions de violence deviennent alors plus fortes que tout le reste, juste pour leur bonheur personnelle, profitant ainsi de l'innocence et du malheur de l'autre...
Oula je pense que je n'ets pas du tout été clair! Mais bref, voyer ce film... Au début on est déconcerté par l'originalité du film mais au bout d'un certain temps, on y est totalment subjugué... et ce film fait tellement réfléchir que je viens d'écrire une trentaine de lignes philosophiques! :-S! geek